Les reportages - Beth Hart - George Benson
Beth Hart
Beth Hart, c’est d’abord « The Voice », une voix exceptionnelle, capable de chanter le blues, le rock, le jazz, de murmurer comme de hurler. « De sa voix semblent surgir les cris étirés à l'infini de Janis Joplin, le timbre profond et blues de Ma Rainey, le grain acidulé de Billie Holiday », apologise Paola Genone dans L’Express. Son premier souvenir musical, c’est la « Sonate au clair de lune » de Beethoven. Tellement accrochée qu’elle s’est mise à pleurer, avant de céder à l’appel de son piano et de se lever en pleine nuit pour jouer des petits bouts de la mélodie. Tout a commencé là, autant dire que la dame est sensible.
Mais Beth Hart, c’est aussi une superbe « show woman », arpentant la scène comme une panthère en cage, fébrile, superbe, foudroyant l'auditoire du bleu de son regard magnétique. Après le succès de « Don’t Explain», un album de reprises soul/blues enregistré en collaboration avec le guitariste Joe Bonamassa, Beth Hart nous revient aujourd’hui avec « Bang, Bang, Boom, Boom », un disque qui reflète à merveille le talent de cette chanteuse-pianiste exceptionnelle. Que le public de la pinède se prépare ! A Juan, le temps suspendra son vol, les cœurs vont se mettre à battre au rythme de lady Hart, et les frissons descendront lentement le long des colonnes vertébrales.
George Benson
Crooner légendaire, guitariste surdoué, improvisateur de génie, figure incontournable des... « dance floors »... La star est protéiforme et son parcours des plus flamboyants. Initié par Wes Montgomery, remarqué par l'organiste Jack Mc Duff, George Benson enregistre son premier album « The New Boss of Guitar » en 1964, puis entame une carrière solo. Son talent et ses prestations attirent très vite Miles Davis qui l'associe à la réalisation de l'album « Miles in the sky » en 1967. En 1976, avec « The Masquerade », soucieux d'élargir son public, il s'aventure sur le terrain nouveau de la funk avec « In Flight » (1977) ou « Give me the Night » (1980).
Produit par Quincy Jones et soutenu par Stevie Wonder, triomphe planétaire, ce single assoit définitivement la réputation de polyvalence et d’éclectisme d’un artiste qui, au fil d'une carrière longue et très riche, a su élégamment jouer entre plusieurs courants musicaux, notamment le jazz, la pop, la soul et même la disco et le funk. Tout en n’oubliant jamais ses héros de toujours : Wes Montgomery, bien sûr, et puis aussi un certain... Django Reinhardt. Classic & Jazzy George est au rendez-vous de « Jazz à Juan », où il apparut pour la première fois, en compagnie de Jack Mc Duff, Joe Dukes et Red Holloway, un certain soir de... 1964. Des noces d’or en somme !