Articles - Vladimir Fédorovski invité par Pascal Marmet et Joseph Giudicianni - Hôtel ARIA - Nice - Le 14 septembre 2011

Vladimir Fédorovski invité par Pascal Marmet et Joseph Giudicianni
Le 14 septembre 2011 - Hôtel ARIA  - Nice

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Vladimir Fédorovski en invité de marque de la rentrée littéraire de l’hôtel Aria

Pascal Marmet et Joseph Giudicianni ont décrypté son  ‘’Roman de l’espionnage’’

Vladimir Fédorovski était au centre de la soirée littéraire de l’hôtel Aria de la rentrée  qui a connu le plus grand de tous ses succès. Une salle trop petite a, tout de même, offert les places nécessaires à des passionnés de littérature, avides d’en savoir plus, sur cet auteur qui raconte, une période de la vie de la Russie, qu’il connaît si bien.

Et, cet auteur, qui a partagé de nombreux  moments de sa vie avec les principaux hommes politiques de la Russie de ces quarante dernières années, ne fut pas avare d’anecdotes, de détails, de moments vécus, tous, aussi prenants que dangereux.

Paru aux Editions du Rocher, le 18 août dernier, le rendez-vous était déjà pris, entre Pascal Marmet et cet auteur prolifique, lors du Salon du Livre de Nice, de juin dernier.

Une soirée pleine de rebondissements

Des agents très spéciaux qui voyagent de par le monde, un colonel Boris en service lors de différents coups d’état en Afrique, le coup d’Etat de Moscou manqué de 91, un Mitterrand intoxiqué par la KGB puis un Chirac qui offre un passeport français à ce russe, témoin d’une époque sous tension, cela a suffit à attirer bon nombre de passionnés d’histoire assez récente, lors de cette soirée de l’hôtel Aria, pour une rentrée littéraire d’actualité. D’actualité, oui, puisque le dernier livre de Vladimir Fédorovski est sorti le 18 août et bon nombre de spectateurs l’avaient déjà lu, commencé, parcouru ou terminé. Et tout ce que le public attendait, fut décrit, expliqué, avec détails des plus croustillant, concernant cette période, si incertaine, et très riche en surprises diverses. Avoir en plus, les commentaires de l’auteur, en direct fut donc un plus, pour tous ces passionnés de livres et d’habitués de ces soirées organisées par Pascal Marmet et Joseph Giudicianni. Au courant d’un putsch qui devait renverser Gorbatchev, par le plus heureux des hasards, un Eltsine prévenu, un maire de la capitale Russe, Gavriil Popov au courant et les américains dans la confidence, aussitôt, on se  retrouve dans une réalité, qui aurait pu mener, vers d’autres malheurs, le monde, mais voilà, à force d’hésitations, de discussions,  de tergiversations et d’informations qui parcourent déjà le monde, à toute vitesse grâce à CNN, l’histoire évolue en direct et se déroulera, avec de beaux coups d’éclats.  Tel Boris Eltsine, un peu éméché, qui tient tête, avec ses mille partisans aux 700000 hommes du KGB et leurs chars, sans munitions ce jour-là, qui tenaient le pays et le futur président russe finalement, faisait échouer ce putsch.

Pascal Marmet et Joseph Giudicianni présentent Vladimir Fédorovski

Et l’homme aux dix  mille visages, comme le présentait Pascal Marmet, présentait donc son roman, qui n’en était pas un, pas tout à fait. Et, l’histoire de Eugène et Marie, puis Dimitri auront su accrocher, encore plus les spectateurs de cette soirée littéraire. Vladimir Fédorovski étant ravi d’être là, ce fut le début d’une conférence qui permit à tous de découvrir les trois vies de cet auteur. Porte parole de Eltsine, cette période aurait pu mal se terminer, mais, ce fut un miracle que la planète n’explose pas, avec les dix mille têtes nucléaires présentes en Russie, explique cet ancien diplomate. Il parle également des neufs espions qui ont changé la face du monde, de ses trois vies et les choix difficiles, de Raspoutine à Poutine, tous des gens différents. Malentendus, bolchéviques, genre gauche caviar, tels Lénine et Trotsky,  un millier de personnes pour imposer leur intellect et pourtant, toujours prêts à assassiner les leurs, leurs proches. Staline, doctrinaire et assassin, également metteur en scène politique était croqué par cet auteur de grand talent. Tout fut passé au crible, les espions tels Sorge et les occidentaux, travaillant sous couverture, Hitler, en 1941 arrivé à 6 kilomètres du Kremlin, Farewell, des gens ambivalents contrastant qui se rapprochent des personnages de Dostoievski, ceux qui marchent près du précipice et qui regardent en bas, pour en avoir le vertige. Essentiels, ces espions, ces services secrets, et Molotov apparaît. Kroutchev, écoutant Periat, avouant avoir tué le tyran Staline, lors de son enterrement, a fait de cette soirée, une soirée explosive comme les archives secrètes du KGB, selon l’auteur. Observateur de cette période du communisme, lors de la perestroïka, des détails sur Andropov, chef du KGB et Deng Siao Ping, qui s’ouvrent au monde , mais, qui tuent, également tout ce qui pourrait les gêner. Gorbatchev, artiste, Yakovlev espion voulaient éviter l’apocalypse et  donc, sortir de ce système. Poutine, aussi fit partie de ces portraits, revenant dans les explications du système, dès la fin de ces premières explications, sans oublier Rudolph Nouréïev et Raïssa, la femme de Gorbatchev, tellement importante auprès du maître du Kremlin, elle qui devait jouer un rôle historique dans la chute du mur, une rôle, plus que de figuration. .

Et les questions fusèrent

Et ce porte-parole du mouvement démocratique, pendant la période Eltsine de répondre, tout azimut aux questions des spectateurs, autour de ce 27ème livre. Etes-vous un espion ? Question déjà posée sur les plateaux de télévision. Puis, ‘’Est-ce que vous pouvez nous citer 4 ou 5 critères qui définissent bien, l’âme slave’’ Tout en citant Diaghilev qui expliquait que les slaves étaient les bienvenus en France ‘’ Nous ne venons pas pour prendre, mais pour donner’’, ceci étant la raison de notre accueil chaleureux. Grands esprits, mysticisme, immensité de la Russie, furet l’une des nombreuses questions posées par une spectatrice américaine. ‘’ La religion a-t’elle eu une influence prépondérante pour la chute de l’URSS’’. Essentielle, devait répondre l’auteur. ‘’ Quels étaient les événements et les valeurs qui vous ont conduit à la carrière diplomatique’’ ? Vous-êtes vous senti inquiet pour votre personne, lors de cette période troublée’’ ? Et Vladimir de répondre ‘’Oui, réellement’’

Enfin, Joseph Giudicianni terminait la soirée, avant l’invitation de l’auteur lui-même, à boire un verre de l’amitié et les derniers mots sur le parapluie bulgare, ce fameux parapluie que l’on retrouve, aujourd’hui encore, dans les séries et fictions américaines. Encore une histoire, qui demandait à être développée, encore plus.

Et, ce fut le moment attendu, du cocktail qui annonçait la fin de la soirée et qui, préparé par Anne Joëlle devait transformer cette soirée en une réussite totale. Après plusieurs dédicaces, l’auteur assistait à ce service parfait et partageait avec les amis présents, toutes sortes de détails, aussi sulfureux et secrets les uns que les autres. Encore quelques photos et la fin de cette soirée exceptionnelle et très réussie avait lieu. Mais, les autres rendez-vous sont déjà programmés et de très nombreux habitués, ont déjà pris rendez-vous à l’hôtel Aria, de Nice.

Texte et Photos Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Avec l’aide de Azur presse radio pour retrouver le documents sonore.

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